De nombreux facteurs favorisent l’émergence des risques psychosociaux au travail, parmi lesquels le stress, la violence ou le harcèlement moral. Aujourd’hui, le mal-être professionnel n’épargne aucun secteur d’activité. Employeurs et responsables se doivent d’être attentifs aux signes de souffrance des salariés afin de proposer des solutions adaptées. Comprendre le mal-être au travail est alors essentiel pour mieux cerner les situations à risque et les prévenir.
Le mal-être professionnel correspond à une souffrance mentale induite par un environnement de travail particulier. Dans la majorité des cas, cette souffrance psychologique est souvent liée aux méthodes d’organisation du travail en entreprise, cependant, d’autres facteurs peuvent entraîner cet état de mal-être.
Aujourd’hui, la souffrance au travail n’est pas considérée comme une maladie professionnelle. En revanche, certaines conséquences qui en découlent le sont.
Parmi les formes de mal-être au travail on distingue particulièrement le burn-out, qui correspond à un syndrome d’épuisement professionnel, mais aussi le bore-out qui au contraire est provoqué par l’ennui au travail. Enfin, le brown-out est également une répercussion de la souffrance mentale professionnelle puisqu’il résulte d’une perte de sens au travail.
Selon les données récentes du baromètre du bonheur au travail, 18 % des Français se déclarent insatisfaits par le travail. Des chiffres éloquents, auxquels s’ajoutent les 13 % de salariés qui s’estiment prêts à basculer vers le mal-être professionnel. Si ces chiffres parlent d’eux même, quelles sont les causes les plus fréquentes de cette souffrance ?
Qu’ils soient internes ou externes les mauvais rapports sociaux favorisent les risques psychosociaux et de ce fait, le mal-être au travail. Tout comme les exigences émotionnelles qui concernent les difficultés relationnelles avec le public, une mauvaise qualité des rapports entre collègues peut affecter les conditions de travail. D’autre part, des relations difficiles avec la hiérarchie peuvent laisser entrevoir des évolutions de carrières impactées négativement et entraîner ainsi une souffrance professionnelle.
Boule au ventre, concentration altérée, les signes évocateurs du mal-être au travail sont nombreux. Il est important de savoir les détecter afin de prévenir au mieux les risques psychosociaux.
Parmi les symptômes les plus fréquents d’une souffrance au travail, on distingue en premier lieu un stress intense nécessitant une consultation auprès d’un médecin traitant. Celui-ci peut avoir des répercussions sur l’état de santé du salarié, et se traduire par :
D’autre part, la souffrance professionnelle se manifeste aussi par une baisse d’engagement et de motivation au travail. Un conflit entre vie professionnelle et vie personnelle peut également se faire sentir. Des horaires de travail incompatibles avec une vie de famille ou une différence de salaire conséquente avec sa ou son conjoint peuvent susciter un sentiment de mal-être profond. L’employeur doit alors être attentif aux signes avant-coureurs comme des troubles de la concentration, une nervosité importante ou une irritabilité.
Si la souffrance professionnelle entraîne des effets sur la santé des salariés, ce phénomène considéré comme un risque psychosocial a également un impact sur le fonctionnement d’une entreprise.
Absentéisme, multiplication des arrêts de travail, manque de productivité ou mauvaise ambiance de travail peuvent résulter d’un mal-être au travail.
Selon le Code du travail, l’employeur a l’obligation de protéger la santé physique et mentale de l’ensemble des salariés. C’est pourquoi il est important de savoir reconnaître les signes découlant d’une souffrance au travail pour prendre les dispositions nécessaires.
Si le salarié peut ainsi envisager une reconversion professionnelle et quitter son travail, l’employeur peut également proposer des solutions afin d’améliorer la situation. Ainsi, un changement de poste de travail peut remédier à la souffrance des salariés.
Dans le cadre de la prévention des risques psychosociaux, l’employeur doit être à l’écoute de ses collaborateurs. Dans le cas contraire, le personnel pourra alors se tourner vers un médecin du travail ou un représentant du personnel pour se faire aider.
Le saviez-vous ? Aucun secteur d’activité n’est épargné par les risques psychosociaux. Selon les données de l’INRS, 30% des salariés doivent faire face à un comportement hostile de la part de collaborateurs ou de leurs supérieurs lors des 12 derniers mois. D’autre part, la peur de perdre son emploi est un facteur favorisant le mal-être au travail non négligeable puisque cela concerne 20% des salariés interrogés. |
En somme, les chiffres sont éloquents : le mal-être au travail est une situation fréquente, qui affecte tous les secteurs d’activité. Chef d’entreprise et responsables ont un rôle essentiel en ce qui concerne la prévention des risques psychosociaux. C’est pourquoi il est important de savoir détecter les signes évocateurs afin de mieux les prévenir.
Améliorer les conditions en permettant à ses salariés d’être épanouis au travail favorise le bon fonctionnement de l’entreprise. Lorsque la santé des employés est altérée par une situation professionnelle devenue compliquée, des solutions existent.
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