La récente crise sanitaire a impacté durablement les organisations qui, à marche forcée, ont dû reconfigurer leurs méthodes de travail sur fond de régulation de l’activité économique. Dans ce contexte, qu’en est-il du bien-être des salariés dans l’entreprise ? Sujet à la Une depuis plusieurs années, notamment en raison de l’augmentation des cas de souffrance au travail, il apparait clairement être un atout différenciant dans l’offre des mutuelles collectives.
Focus sur les points de vigilance à observer pour choisir la formule santé intégrant ce levier de fidélisation et d’épanouissement des collaborateurs.
Le bien-être est un état recouvrant deux réalités : l’une morale et psychologique, l’autre physique et matérielle. Rapportées au monde de l’entreprise, ces deux réalités se rencontrent en diverses situations de souffrance au travail :
On peut donc définir le bien-être des salariés en entreprise comme un sentiment de positivisme et de sécurité que favorisent la qualité des rapports humains au sein de l’organisation et celle des moyens mis en œuvre pour faciliter leurs missions. Il en découle un état d’esprit dynamique conforté à la certitude d’être au bon poste et reconnu pour ses efforts.
Le coût de la souffrance au travail a considérablement progressé ces dernières années. Il est estimé :
Pour favoriser l’émergence d’une culture du bien-être des salariés en entreprise et, ainsi, diminuer l’impact de la souffrance au travail sur les finances publiques, l’article L4121-1 du Code du travail a été modifié par ordonnance le 22 septembre 2017.
L’article précise que l’employeur est dans l’obligation de prendre "les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs".
Ces mesures comprennent :
L'employeur veille à l'adaptation de ces mesures pour tenir compte du changement des circonstances et tendre à l'amélioration des situations existantes. »
Mais, le bien-être des salariés en entreprise ne se limite pas à de simples calculs comptables. Au-delà des chiffres, les risques psychosociaux (RPS) impactent fortement la santé des collaborateurs ; certains pouvant aller jusqu’au suicide pour mettre fin à leur souffrance.
Il est un phénomène qui tend à s’accentuer avec l’apparition des millennials, également appelés génération Y : ériger le bien-être des salariés de l’entreprise en premier critère de choix de son employeur. Les talents d’aujourd’hui ne souhaitent plus intégrer des organisations privilégiant uniquement les résultats. Séduits par l’univers des startups de la Silicon Valley, ils donnent leur préférence aux organisations développant une vision où les résultats sont intimement liés non pas au bonheur subjectif de quelques employés, mais au bien-être des salariés de l’entreprise envisagés comme un tout indissociable. Ce nouvel état d’esprit a même trouvé son label : le Great Place to Work, la référence la plus connue en matière d’épanouissement professionnel.
Un environnement de travail marqué par le bien-être est source d’épanouissement professionnel pour les salariés avec pour corollaire la performativité de l’entreprise en raison d’une productivité accrue. Par ailleurs, il est à noter que le budget alloué au recrutement d’un collaborateur est plus important que celui alloué à le fidéliser. Miser sur le bien-être des salariés dans l’entreprise est donc créateur de valeur.
Chez Groupe CRC, nous plaçons l'action sociale au cœur de nos priorités. Nous engageons dans une relation de proximité en apportant à nos adhérents une solution personnalisée aux situations d’urgence, de difficultés particulières, sociales et/ ou financières à la suite d’un accident de la vie tel que chômage, divorce, handicap, dépendance, maladie, décès, etc.
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